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HISTOIRE DE LA VILLE

Située sur la Route des Invasions, notre cité a connu au cours de son histoire sept destructions complètes avant 1914. À chaque fois, ses habitants l’ont courageusement rebâtie.

  • 1178

    L’origine de la cité remonte pour le moins à l’époque romaine. La ville primitive était située alors sur la chaussée Brunehaut, principale voie romaine du Nord de la France. Elle se construit autour d’un pont. En 1178, la commune est officiellement reconnue. La charte donne à la ville le droit de se gouverner elle-même.

  • 1620

    Jusqu’en 1620, Albert s’appelle Ancre. Puis, pour effacer le souvenir de ce nom qui rappelait celui d’un des plus grands aventuriers de notre histoire, Concino Concini, dernier marquis d’Ancre, Louis XIII donne à la ville le nom de son nouveau seigneur, son favori et grand fauconnier Charles d’Albert, Duc de Luynes.

  • 1884

    La construction de la Basilique commence en 1884. C’est le seul édifice albertin qui sera reconstruit à l’identique après la guerre. Des pèlerinages y sont toujours organisés, plus particulièrement en mai et septembre.
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  • 1900

    Amoureux de plein air et de la nature, Albert et ses alentours recèlent de trésors inattendus. Qui ne tomberait pas sous le charme des étangs du Vélodrome ou du chant des cascades du Jardin Public? Autrefois piste pour les vélos (fin XIXème), les étangs du Vélodrome sont aujourd’hui le paradis des pêcheurs.
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  • 1914-1918

    Durant la Première Guerre Mondiale, les combats font rages près d’Albert et la ville oscille entre bombardements et situation de calme. Le centre, les usines, la gare, le dôme de la Basilique sont détruits durant les combats.
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  • 1932

    L’Hôtel de Ville, situé espace Emile Leturcq, est inauguré en 1932 par le président de la République, Albert LEBRUN. Son beffroi culmine à 64 mètres de haut et le carillon dit « de Westminster » sonne tous les ¼ d’heures.
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  • 1964

    Jumelage avec Niesky en Allemagne, à 1100km de la cité d’Ancre.
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  • 1976

    Jumelage avec la ville britannique Ulverston, à 800km.
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  • 1981

    Jumelage avec Aldenhoven en Allemagne, à 320km.  
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Histoire d'Albert

Au XIème siècle, un berger découvre une statue de la Vierge dans un champ. Le culte de cette vierge miraculeuse devient très vite célèbre, puis sera quelque peu délaissé.

A la fin du XIXème siècle, dans un pays voué à la ferveur mariale, un curé-bâtisseur, Anicet GODIN, rêve pour Albert d’un sanctuaire digne de l’ancienneté du pèlerinage et adapté à l’accroissement de la population.

La construction de la Basilique commence en 1884. Des pèlerinages y sont toujours organisés, plus particulièrement en mai et septembre.

L’armée allemande entre dans Albert le 29 août 1914, après la Victoire de la Marne. La ville est reprise le 13 septembre. Le front se stabilise à 3 km d’Albert.

Alors, commencent les bombardements, d’octobre 1914 à fin 1915. Le centre, les usines, la gare, le dôme de la Basilique sont détruits.

Après l’offensive anglaise du 1er juillet 1916, la situation redevient calme jusqu’en mars 1918. Le 26 mars 1918, la ville retombe aux mains des Allemands mais dès avril, les Anglais pilonnent les troupes allemandes.

 

Le 23 août, jour de la Libération, il ne reste plus rien de l’ancienne cité. Détruite à 90%, la ville  n’est plus qu’un champ de ruines lors du départ des troupes allemandes. Commence alors la reconstruction. Menée de 1920 à 1930, elle donne un charme homogène à notre cité.

Albert, ville souterraine

Le musée « Somme 1916 »

Depuis la rue Anicet Godin (près de la Basilique) et jusqu’au jardin public, existe, à 10 mètres sous terre, une galerie de 230 mètres de long, construite pour servir d’abri anti-aérien pendant la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, dans ce cadre authentique, une vingtaine d’alcôves reconstituent de manière réaliste la vie dans les tranchées des « Poilus » et des « Tommies » lors de l’offensive du 1er juillet 1916.

Organisme rattaché

Musée Somme 1916

Le circuit du souvenir au cœur de la Bataille de la Somme

Ce circuit, balisé par un coquelicot, symbole du souvenir britannique, vous emmène sur les traces de la Grande Guerre, à travers les sites commémorant la Bataille de la Somme de juillet 1916.
Ainsi, vous pourrez découvrir le « Lochnagar Crater » (trou de mine) de La Boisselle, le Monument de la 1ère division australienne et les vestiges de deux blockhaus allemands à Pozières, le Mémorial britannique et le centre d’interprétation de Thièpval, la Tour d’Ulster, le Parc Terre-Neuvien à Beaumont-Hamel, le musée du bois de Delville à Longueval, l’Historial de la Grande Guerre à Péronne et bien sûr, le Musée Somme 1916 à Albert.

Les villes marraines de guerre d’Albert

Outre ses villes jumelées, Albert honore les villes marraines de sa reconstruction après la Première Guerre mondiale : Aïn Témouchent (Algérie), Birmingham (Grande-Bretagne), Bordeaux (France) et Tien-Tsin – devenue Tianjin (Chine), par des noms de rues, une fontaine d’Aïn Temouchent dans le jardin public, des fresques dans l’hôtel de ville et les armoiries de Birmingham sur un bâtiment de l’hôpital (le pavillon de Birmingham), rue de Tien-Tsin.

Albert, la ville aux trois clochers

La Basilique Notre-Dame de Brebières, l’Hôtel de Ville et la Gare constituent l’axe des trois clochers. Seule œuvre d’Edmond DUTHOIT, cet édifice de style néo-byzantin est surmonté d’un clocher de 70 mètres où culmine une Vierge Dorée. A l’intérieur, une chaire de marbre, des mosaïques, des vitraux signés GRÜBER, et les statues d’Albert ROZE qui méritent un intérêt particulier.

La Vierge Dorée a contribué, bien malgré elle, à faire de la Basilique d’Albert un lieu mondialement connu. En effet, en 1915, un obus allemand percuta le dôme soutenant la statue et la fit se pencher au-dessus de la Place d’Armes, pendant la durée des hostilités. Reproduite en carte postale à de nombreux exemplaires, l’image de la « Vierge penchée » d’Albert fut envoyée à travers le monde par les soldats à leur famille. Elle témoignait ainsi de la violence et de l’horreur de la guerre.

Les influences flamandes

De la Place d’Armes, on peut apercevoir les deux autres clochers : celui de l’Hôtel de Ville et celui de la gare. L’Hôtel de Ville est un bel exemple d’architecture flamande et d’intérieur art-déco. A l’extérieur, les bas-reliefs évoquent la vie laborieuse d’avant-guerre : l’agriculture et les nombreuses activités industrielles de la ville : machines-outils, métallurgie, aéronautique… La ville d’Albert a pour devise « Vis Mea Ferrum » ce qui signifie « ma force est dans le fer ».

La gare est de style architectural flamand. Un avion POTEZ 36 est accroché dans le hall en hommage à Henry POTEZ, pionnier de l’aéronautique, qui a créé en 1924 l’usine Potez de Méaulte, devenue aujourd’hui Airbus.

Albert, douceur de vivre et gastronomie

La Cité d’Ancre offre un centre-ville complètement rénové et fleuri où il fait bon flâner pour découvrir toute une série de boutiques de grande diversité.

Albert est aussi synonyme de distractions : cinéma, discothèque, café-théâtre, spectacles variés au Théâtre du Jeu de Paume ; ou de loisirs sportifs : piscine, tennis, pêche, randonnées pédestres…

Au chapitre de la gastronomie, les douceurs locales ont pour nom ficelle picarde, anguille fumée, bière picarde, gaufres d’Albert et bonbons au coquelicot.

Organisme rattaché

Musée Somme 1916

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